tous savoir sur les tortues de terre
La fiche sur la tortue terrestre : Agrionemys horsfieldii
Anciennement Testudo horsfieldii, cette tortue se nomme aujourd’hui Agrionemys horsfieldii.
Description de cette tortue terrestre
Cette tortue est la seule qui creuse des terriers, c’est pour cela qu’elle montre une morphologie adaptée à une vie fouisseuse (c’est la plus petite des tortues fouisseuses). Agrionemys horsfieldiipossède une carapace déprimée, massive, de forme plutôt ovale avec une dossière assez plate et des membres antérieurs puissants (doués d’une grande mobilité aux coudes), utilisés pour creuser des terriers (parfois jusqu’à 1 mètre de profondeur). Les tortues des steppes montrent une particularité par rapport aux autres tortues fouisseuses, elles ne disposent que de 4 doigts à chaque patte. Les ouvertures antérieures et postérieures de sa carapace sont vastes, lui permettant un important débattement des pattes. Sa couleur est uniforme, et tend vers l’olivâtre. Sous le plastron, bien ovale, les taches noires sont importantes, laissant des zones claires le long des sutures d’écailles. La tête est forte, avec un museau bien carré et un bec développé. La couleur des pattes et de la tête est la même que celle de la carapace : brun verdâtre.
Distribution et habitat de Agrionemys horsfieldii
C’est la Agrionemys horsfieldii qui est la plus répandue, on la rencontre dans une grande partie de l’Asie centrale (5 000 000 km²), en partant de l’Iran, au bord de la mer Caspienne, jusqu’à l’ouest de la Chine (contreforts himalayens, en couvrant la Karakalpakie, l’Ouzbékistan, Le Kirghizstan, le Tadjikistan, le nord et l’est de l’Iran, le nord du Pakistan, le sud du Kazakhstan et l’extrême ouest de la Chine). C’est un animal qui vit dans les zones sèches et parfois désertiques, avec une alternance d’hivers très rudes et d’été très chauds (des attitudes comprises entre 200 et 2500 mètres).
Mode de vie de la tortue des steppes
Cet animal à développé un mode de vie très particulier : il creuse des terriers à la fois pour se protéger du froid de l’hiver mais aussi pour estiver durant les périodes très chaudes de l’été. Ces terriers peuvent mesurer 2 mètres de long et jusqu’à 1 mètre de profondeur. Cette tortue est très active au printemps, puis elle estive vers le mois de juillet pour lutter contre la chaleur. Elle réapparaît au début de l’automne souvent après des épisodes de pluies. Ensuite, vers fin octobre, les Agrionemys horsfieldii se cachent dans leurs profonds abris pour y passer l’hiver. Cette tortue apprécie les végétaux les plus variés, les fruits, les plantes cultivées mais consomme aussi des insectes et des animaux morts. On sait cependant que l’alimentation de la tortue des steppes est centrée sur des espèces végétales hautement toxiques pour les mammifères herbivores. Cette alimentation particulière permet à la tortue des steppes de limiter les nombreux parasites qui infestent son tube digestif. Durant l’accouplement, le mâle est particulièrement violent avec la femelle. Il n’hésite pas à la mordre aux pattes, lui arrachant parfois des écailles. Ces véhémences passagères occasionnent quelques fois des plaies sanguinolentes. Cependant les chocs de carapace sont peu virulents. La femelle effectue jusqu’à 4 pontes par an constituées à chaque fois 1 à 5 œufs, d’une durée d’incubation de 60 à 110 jours.
Protection de la Testudo horsfieldii
Cette tortue est classée en annexe II B. Elles étaient jusqu’en 1998 massivement importées en Europe, Mais grâce à la SOPTOM, cette tortue n’est plus prélevée légalement et elle est interdite d’entrée sur le territoire européen. Ce qui fait que les dernières tortues des steppes en animaleries viennent d’éleveurs européens (mais les naissances sont peu communes à l’heure actuelle).
La fiche sur la tortue des steppes : Agrionemys horsfieldii
Taxonomie
Connue sous le nom de Testudo horsfieldii, l’espèce a changé de nom depuis quelques années pour prendre l’appelation de Agrionemys horsfieldii.
Plusieurs sous espèces de tortues des steppes
On recense à l’heure actuelle 4 sous espèce d’Agrionemys horsfieldii :
• Agrionemys horsfieldii baluchiorum (Annandale, 1906), Baloutchistan.
Carapace légèrement arquée, coloration de base jaune clair avec de grandes taches noires. Les pattes, la queue et la tête sont de couleur brun jaunâtre avec quelques écailles noires. Dimensions: femelle, 20 cm; mâle 18 cm.
• Agrionemys horsfieldii horsfieldii (Gray 1844 ) , Arménie, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Tadjikistan, Iran, Afghanistan, Pakistan, Chine.
La forme occidentale- Carapace plate, lisse et au contour plus arrondi par rapport aux autres sous-espèces. Au milieu de la carapace elle parait presque complètement plate et est caractérisée par des couleurs jaunes brun, olivâtres ou parfois jaune olive, avec des dessins noirs indistincts, pas toujours présents, sur les écailles. Dimensions: 28 cm (femelle), 24 cm (mâle)
La forme orientale – Carapace de coloration oranger marron intense avec des taches sombres décolorées. La tête et les pattes de coloration marronâtre. Dimensions: 20 cm (femelle), 18 cm (mâle).
• Agrionemys horsfieldii kazakhstanica (Chkhikvadze, 1988), Kazakhstan, Turkmenistan, Ouzbékistan.
La carapace est assez plate mais malgrés tour on peut observer une légère forme de dôme comme Eurotestudo hermanni, la coloration est différente allant de l’ocre olivâtre clair au marron olivâtre avec des taches noires uniques au sommet des écailles. La tête et les pattes sont mouchetées de noir.Dimensions: 21 cm (femelle), 18 cm (mâle).
• Agrionemys horsfieldii rustamovi (Chkhikvadze, Amiranashvili & Ataev, 1990), Turkmenistan, Iran.
La carapace se présente plus plate et oblongue que les autres sous-espèce. Les écailles très sombres sont bordées de jaune. La tête et les pattes ont une coloration noirâtre ou marronâtre. Dimensions: femelle, 17 cm; mâle 15 cm. L‘Agrionemys horsfieldii rustamovi vit en zones montagneuses, jusqu’à 2500 m .Avec un climat assez frais en été se qui fait qu’elle n’estive pas. Elle est plus active de mai à septembre.
• Agrionemys horsfieldii baluchiorum (Annandale, 1906), Baloutchistan.
Carapace légèrement arquée, coloration de base jaune clair avec de grandes taches noires. Les pattes, la queue et la tête sont de couleur brun jaunâtre avec quelques écailles noires. Dimensions: femelle, 20 cm; mâle 18 cm.
• Agrionemys horsfieldii horsfieldii (Gray 1844 ) , Arménie, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Tadjikistan, Iran, Afghanistan, Pakistan, Chine.
La forme occidentale- Carapace plate, lisse et au contour plus arrondi par rapport aux autres sous-espèces. Au milieu de la carapace elle parait presque complètement plate et est caractérisée par des couleurs jaunes brun, olivâtres ou parfois jaune olive, avec des dessins noirs indistincts, pas toujours présents, sur les écailles. Dimensions: 28 cm (femelle), 24 cm (mâle)
La forme orientale – Carapace de coloration oranger marron intense avec des taches sombres décolorées. La tête et les pattes de coloration marronâtre. Dimensions: 20 cm (femelle), 18 cm (mâle).
• Agrionemys horsfieldii kazakhstanica (Chkhikvadze, 1988), Kazakhstan, Turkmenistan, Ouzbékistan.
La carapace est assez plate mais malgrés tour on peut observer une légère forme de dôme comme Eurotestudo hermanni, la coloration est différente allant de l’ocre olivâtre clair au marron olivâtre avec des taches noires uniques au sommet des écailles. La tête et les pattes sont mouchetées de noir.Dimensions: 21 cm (femelle), 18 cm (mâle).
• Agrionemys horsfieldii rustamovi (Chkhikvadze, Amiranashvili & Ataev, 1990), Turkmenistan, Iran.
La carapace se présente plus plate et oblongue que les autres sous-espèce. Les écailles très sombres sont bordées de jaune. La tête et les pattes ont une coloration noirâtre ou marronâtre. Dimensions: femelle, 17 cm; mâle 15 cm. L‘Agrionemys horsfieldii rustamovi vit en zones montagneuses, jusqu’à 2500 m .Avec un climat assez frais en été se qui fait qu’elle n’estive pas. Elle est plus active de mai à septembre.
Agrionemys horsfieldii horsfieldii a gauche et Agrionemys horsfieldii kazakhstanica a droite (R.Bour)
Description générale de Agrionemys horsfieldii
Agrionemys horsfieldii possède une carapace déprimée, massive, de forme plutôt ovale avec une dossière assez plate et des membres antérieurs puissants (doués d’une grande mobilité aux coudes), utilisés pour creuser des terriers (parfois jusqu’à 1 mètre de profondeur). La dossière est de coloration qui différe du jaune, à l’ocre et à l’olivâtre selon la sous-espèce, les écailles sont tachées au centre de noir. Les écailles du plastron sont noires et bordés de clair. Chez cette espèce le bout de la queue se termine part une « griffe » cornée, de dimensions semblables aux Eurotestudo hermanni, la plaque pygal est non divisée.
Les tortues des steppes montrent une particularité par rapport aux autres tortues fouisseuses, elles ne disposent que de 4 doigts à chaque patte. Les ouvertures antérieures et postérieures de sa carapace sont vastes, lui permettant un important débattement des pattes.
Les tortues des steppes montrent une particularité par rapport aux autres tortues fouisseuses, elles ne disposent que de 4 doigts à chaque patte. Les ouvertures antérieures et postérieures de sa carapace sont vastes, lui permettant un important débattement des pattes.
Les tortues ont une vue excellente: elles savent distinguer les formes… Elles ont un sens de l’orientation très précis: si elles sont déplacées à quelques centaines de mètres du territoire auquel elles sont liées, il est possible qu’elles reviennent au lieu d’origine. Elles sont très sensibles aux vibrations du sol même si elles n’ont pas l’ouïe développée. Le flair est quand a lui très développé et il a un rôle important dans la reconnaissance de la nourriture et des sexes.
Aire de répartition de cette tortue
L’Agrionemys horsfieldii est la tortue d’Europe qui est la plus répandue, on la rencontre dans une grande partie de l’Asie centrale (5 000 000 km²), en partant de l’Iran, au bord de la mer Caspienne, jusqu’à l’ouest de la Chine (contreforts himalayens, en couvrant la Karakalpakie, l’Ouzbékistan, Le Kirghizstan, le Tadjikistan, le nord et l’est de l’Iran, le nord du Pakistan, le sud du Kazakhstan et l’extrême ouest de la Chine). C’est un animal qui vit dans les zones sèches et parfois désertiques, avec une alternance d’hivers très rudes et d’été très chauds (des attitudes comprises entre 200 et 2500 mètres).
Dans les zones arides elle est présente près des cours d’eau. Les habitats des sous-espèces A.h.baluchiorum, A.h.kazakhstanica, A.h.horsfieldii sont les steppes sableuses ou argileuses, en bordure des déserts et les pâturages. L‘A.h.rustamovi vit en zones montagneuses.
Alimentation
Les individus sauvages vivent dans un habitat caractérisé de longues périodes d’aridité et se nourrissent donc d’herbes sèches, ils complètent leur régime en mangeant des arthropodes ou escargots, ces derniers leur apportent du calcium. Occasionnellement ils ne dédaignent pas les excréments ou petites charognes. Ils se nourrissent de: fleurs, baies, fruits, fourrage frais ou desséché, rameaux de buissons, parties charnues à la base des plantes. Ils ont la particularité en outre de pouvoir se nourrir d’espèces végétales hautement toxiques pour les mammifères herbivores tel que Ranunculaceae et les coquelicots. Cette alimentation spéciale permet à la tortue des steppes de limiter les nombreux parasites internes dues à son alimentation.
Comportement journalier
Les tortues des steppes sont animaux hétérothermes, dans les premières heures de la journée des mois tempérés elles sortent des terriers et elles se prélassent au soleil pour élever leur température corporelle et activer les fonctions métaboliques. L’exposition au soleil permet «d’absorber » les rayons UVB aptes à la synthèse de la vitamine D. Après avoir Atteint la température corporelle nécessaire pour l’activation des enzymes aptes à la digestion, les tortues se consacrent à la recherche de la nourriture.
Avec des températures atmosphériques supérieures aux 29°C deviennent apathiques et retournent dans les terriers pour retrouver la fraîcheur et l’humidité. Avec la descente des températures on observe une reprise de l’activité.
Dans leur habitat naturel, caractérisé de longs hivers rigides et des étés torrides dépourvues de précipitations, elles sont actives que peu de mois par an. Les sous-espèces A.h.baluchiorum, A.h.kazakhstanica, A.h.kazakhstanica ont leur période d’activité comprise entre avril et juillet parce que l’été est très chaud et sec, et il suit un hiver précoce ; elles passent donc d’une période d’estivation à une période d’hibernation avec une courte période séparant les deux cycles de repos. Pour échapper à ces conditions difficiles, elles creusent des trous profonds jusqu’à 2 mètres. L’A.h.rustamovi est active de mai à septembre et n’estive pas. Cette sous-espèce aussi creuse des terriers profonds jusqu’à 3 mètres pour se réfugier du froid pendant l’hibernation.
Dans leur habitat naturel, caractérisé de longs hivers rigides et des étés torrides dépourvues de précipitations, elles sont actives que peu de mois par an. Les sous-espèces A.h.baluchiorum, A.h.kazakhstanica, A.h.kazakhstanica ont leur période d’activité comprise entre avril et juillet parce que l’été est très chaud et sec, et il suit un hiver précoce ; elles passent donc d’une période d’estivation à une période d’hibernation avec une courte période séparant les deux cycles de repos. Pour échapper à ces conditions difficiles, elles creusent des trous profonds jusqu’à 2 mètres. L’A.h.rustamovi est active de mai à septembre et n’estive pas. Cette sous-espèce aussi creuse des terriers profonds jusqu’à 3 mètres pour se réfugier du froid pendant l’hibernation.
Avec le réveil, le mâle commence le rituel de l’accouplement, en agitant la tête devant la tête de la partenaire puis il lui mord les pattes postérieures afin de l’immobilisée, lui arrachant parfois des écailles. Ces véhémences passagères occasionnent quelques fois des plaies sanguinolentes. Enfin il grimpe sur sa carapace pour la copulation, et à cette occasion il émet le seul cri audible des tortues (le coïte). La femelle peut conserver pendant 4 ans le sperme du mâle, dans un organe spécial appelé spermateque. La tortue effectue 3 à 4 pontes maximum par an, constituées à chaque fois 1 à 5 œufs selon la taille de la femelle, d’une durée d’incubation de 60 à 110 jours.
Curiosité :
Entre le 1968 et le 1976 une dizaine d’individus A.h.kazakhstanica furent employées dans les tests aérospatiales de l’URSS et furent lancées dans des fusées.
Protection
L’espèce est menacée sérieusement, à cause de captures en milieu naturel pour subvenir à la demande d’importation des pays de la Communauté Européenne et des Etats-Unis. Les prélèvements dans un but alimentaire sont marginaux car les populations locales sont de religion islamique et le Coran considère les reptiles comme des aliments impurs.
Inscrite dans le Red List, Agrionemys horsfieldii est aussi, comme tous les reptiles du genre Testudo inclus dans la Convention de Washington, C.I.T.E.S. appendice II et le prélèvement en nature en est absolument interdit.
La fiche sur la tortue : Astrochelys radiata
Description de la tortue rayonnée
Cette espèce de grande taille atteint une longueur de 40 cm pour un poids maximal de 15kg à 20kg (c’est la plus grande et massive de toutes les tortues étoilées). Le mâle est, comme la plupart des tortues exotiques, plus gros que la femelle mais il se distingue aussi par la très forte concavité de son plastron, l’écart plus important des plaques anales, les gulaires qui sont beaucoup plus prononcées ainsi que la queue plus longue et plus épaisse que celle de la femelle. Son nom vient du Grec «radian» qui signifie «rayon» en raison des dessins de sa carapace qui forment plusieurs soleils. La longévité de cette tortue est de 60 à 100 ans et la maturité sexuelle est à environ 13/16 ans.
Aire de répartition de cette tortue terrestre
Astrochelys radiata ne se trouve qu’au sud de Madagascar, sur une bande de 200 km partant de Amboasary jusqu’à Morombe, mais aussi on peut rencontrer une forte population captive sur l’île de la Réunion, importée par l’homme (env. 30000 individus). Elle se rencontre dans des zones plutôt sablonneuses dans lesquelles se trouve une végétation constituée essentiellement d’acacia et de buissons épineux qui lui permettent de se cacher et de se nourrir.
Mode de vie d’Astrochelys radiata
La tortue Astrochelys radiata est une tortue très robuste qui supporte des chaleurs moyennes comme des grands froids (exemple de la neige a la Réunion il y a plusieurs années). Elle se cache durant la nuit pour sortir s’alimenter le matin avant les hautes températures de la journée durant lesquelles elle se dissimulera sous les épineux. La température de forte activité se situe entre 25°C et 28°C. Cette tortue, comme la plupart des tortues terrestres est essentiellement herbivore (verts feuillus, 60 % de fruit dans son régime..) mais elle apprécie comme beaucoup d’autres tortues herbivores des charognes qui sont pour elles une friandise (insectes, rongeurs…).
Protection de cette tortue
C’est une espèce protégée inscrite à l’Annexe I (espèces les plus menacées) de la Convention de Washington. Elle ne peut être importée ou exportée en dehors de L’Union Européenne. Cette espèce est aussi inscrite dans le Livre Rouge de l’IUCN (The World Conservation Union) qui est une association internationale de protection de la nature et des animaux. Un village a cependant été créé, par une association française de protection et de sauvegarde des tortues, la S.O.P.T.O.M, ayant pour but de réintroduire des spécimens dans leur milieu d’origine.
La fiche sur les tortues :Chelonoidis carbonaria et Chelonoidis denticulata
Chelonoidis denticulata est une espèce très proche de Chelonoidis carbonaria et n’en diffère que par quelques caractéristiques que nous avons mises en valeur dans les illustrations ci-dessous. Chelonoidis carbonaria a une forme légèrement resserrée au centre et les pattes comportent des taches rouges et souvent des taches orange sur la tête. On note la présence de petites plaques au niveau de l’écaille frontale et des préfrontales contrairement à sa cousine Chelonoidis denticulata qui possède des plaques plus grandes. Autrement dit, l’une a une plaque céphalique divisée alors que l’autre non.
On retrouve ces deux espèces dans la moitié nord de l’Amérique du Sud. Elles fréquentent les lieux humides où la végétation tropicale est dense.
Chelonoidis denticulata
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Chelonoidis carbonaria
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Par Céline. Categories Fiches. Lien vers cet article. Abonnez vous aux commentaires avec les flux RSS de cet article.
La fiche sur la tortue : Chelonoidis chilensis
Famille : TestudinidaeGenre : Chelonoidis
Taxonomie :
Faisant anciennement partie du genre Geochelone, la tortue de Patagonie appartient depuis quelques années au genre Chelonoidis, composé de 6 espèces :
– Chelonoidis carbonaria
– Chelonoidis chilensis
– Chelonoidis denticulata
– Chelonoidis nigra
– Chelonoidis petersi
– Chelonoidis donosobarrosi
Faisant anciennement partie du genre Geochelone, la tortue de Patagonie appartient depuis quelques années au genre Chelonoidis, composé de 6 espèces :
– Chelonoidis carbonaria
– Chelonoidis chilensis
– Chelonoidis denticulata
– Chelonoidis nigra
– Chelonoidis petersi
– Chelonoidis donosobarrosi
Description de la tortue de la Pampa
C’est une tortue de taille moyenne pouvant atteindre jusqu’à 40 cm une fois adulte (la moyenne des spécimens adultes observés est de 25 à 30 cm). Elle a une carapace peu bombée et de forme ovale. La couleur de sa dossière varie du jaune au beige avec la présence très marquée de stries de croissance. On note l’absence de nuchale qui la différencie facilement des jeunes tortues Centrochelys sulcata. Son plastron est jaunâtre et a tendance à brunir avec l’âge. Il présente des gulaires assez développées.
La tête et les pattes sont de couleur marron clair.
Les mâles n’ont pas un plastron très concave contrairement à d’autres espèces du même genre, cependant le dimorphisme sexuel est visible.
Remarque : Les mâles sont plus petits que les femelles contrairement à la plupart des espèces du genre Chelonoidis.
La tête et les pattes sont de couleur marron clair.
Les mâles n’ont pas un plastron très concave contrairement à d’autres espèces du même genre, cependant le dimorphisme sexuel est visible.
Remarque : Les mâles sont plus petits que les femelles contrairement à la plupart des espèces du genre Chelonoidis.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre
L’aire de répartition de Chelonoidis chilensis s’étend sur trois pays d’Amérique du Sud. On la retrouve principalement au centre et au nord de l’Argentine mais aussi au sud de la Bolivie ainsi qu’au Paraguay.
Elle fréquente habituellement les zones désertiques ainsi que les zones semi-arides comme la province du Chaco (nord de l’Argentine).
Mode de vie de Chelonoidis chilensis
Dans son milieu naturel, elle est active surtout en début de matinée ainsi qu’en fin d’après midi. Durant le reste de la journée, elle s’enfouit dans des cachettes peu profondes qu’elle creuse ou se réfugie sous les buissons pour se protéger des grosses chaleurs. "Elle est active en novembre et décembre et se reproduit, puis se réfugie fin mars dans ses abris d’hiver" (B.Devaux).
Les données climatologiques (centre de l’Argentine) permettent de montrer que les populations de Chelonoidis chilensis de cette région hibernent dans leur milieu naturel.
Les accouplements sont relativement violents. Les femelles effectuent une à deux pontes entre le mois de décembre et le mois de mars. Chaque ponte est constituée de deux à sept œufs. La période d’incubation varie en fonction du climat, allant de 3 à 4 mois. La maturité sexuelle est assez précoce chez cette espèce (environ dix ans).
Protection de la tortue de Patagonie
Elle est en annexe II de la Convention de Washington. L’espèce souffre du prélèvement en milieu naturel dans le but de l’exportation notamment vers les animaleries européennes. Mais encore le surpâturage (moutons, lamas, chèvres) menace l’habitat des tortues de Patagonie.
Remarque : Nous attendons avec impatience un article très complet sur le genre Chelonoidis prévu dans le prochain numéro de la revue LA TORTUE.
Merci à Ricardo Caba pour avoir accepté de diffuser les photos dont il est l’auteur.
La fiche sur la tortue d’Aldabra : Dipsochelys elephantina
* Ordre : Chéloniens
* Sous Ordre : Testudinidae
* Famille : Geochelone
* Protection : Annexe II de la CITES
* Sous Ordre : Testudinidae
* Famille : Geochelone
* Protection : Annexe II de la CITES
Répartition géographique
Découvertes en 1835 par Duméril et Bibron, la Dipsochelys elephantina, plus communément appeléeTortue géante des Seychelles ou Tortue géante d’Aldabra ne se trouve plus que sur certaines îles de l’archipel des Seychelles, dont l’atoll d’Aldabra (composé de trois îles : Grande-Terre, Malabar et Picard) transformé en réserve pour ces tortues. Autrefois très nombreuses dans la région (plus de 150 000 individus avaient été recensés dans les années 70), leur nombre a aujourd’hui été divisé par deux.
Caractéristique de cette tortue
La Dipsochelys elephantina peut être considérée comme la plus grosse tortue terrestre avec un poids pouvant dépasser les 300 kg. La présence d’une nuchale, la forme de la carapace en forme de dôme très prononcé, permettent de la différencier de la tortue géante des Galápagos (Chelonoidis nigra). La couleur de sa peau varie du gris clair à l’ocre foncé selon la région (les tortues vivant en captivité tendent vers le gris, celles vivant en liberté vers l’ocre).
Le dimorphisme sexuel est très marqué avec la différence de taille, les mâles étant 20 à 30% plus gros que les femelles. En revanche la concavité du plastron n’est visible que chez les vieux mâles.
Mode de vie de Dipsochelys elephantina
Une des particularités de cette espèce, est de boire par les narines dans les flaques d’eau de l’île. C’est de là que lui vient son nom de Dipsochelys, boit par les narines.
Les tortues sont très actives le matin lorsqu’il ne fait pas encore trop chaud : elles mangent et s’accouplent, puis lors des fortes chaleurs de l’après midi elles se mettent à l’abri pour faire une sieste qui durera jusqu’au soir où elles ressortent quelques fois.
Toute fois ce comportement est observé si les conditions de vie le permettent. Sur l’île de Grande terre où les conditions de vie sont plus dures : moins de nourriture et plus detortues, les tortues suivent un schéma de vie légèrement différent. Lors de leur activité du soir, elles s’endorment dans les zones où la nourriture est présente afin de pouvoir manger le matin avant d’aller se réfugier dans la végétation épaisse pour se protéger des rayons du soleil. Sur cette île la mortalité des tortues est beaucoup plus importante et les survivants atteignent rarement le même poids que sur les autres îles.
Les tortues mangent principalement du "tortoise tuff", composés de végétaux ras qui sont abondant sur l’île après la saison des pluies mais qui se raréfies avec le saison sèche, conduisant à la mort de nombreux individus trop faibles pour se déplacer vers une zone où il reste encore de quoi se nourrir.
Reproduction de cette tortue terrestre
Chez cette espèce, l’accouplement est beaucoup moins violent que chez les autres tortues géantes mais les mâles sont quand même bruyants lors des accouplements. La ponte des œufs a lieu de juillet à novembre (avant la saison des pluies).
Une dizaine d’œufs de 80g environ seront pondus, puis après une incubation d’environ trois mois (voire plus selon la météo), de jeunes tortues d’environ 30g verront le jour mais très peu atteindront l’âge adulte. Les rats et les crabes sont les principaux prédateurs de ces nouveaux nés qui doivent aussi compter avec la rudesse du climat (sécheresse) et les pièges de l’île.
Protection de la tortue des Seychelles
La Dipsochelys elephantina est classée à l’annexe II de la CITES, malgré cela ces tortues sont menacées par les ouragans et les raz-de-marée qui peuvent décimer toute la population d’une des îles en un instant. Depuis les années 90 la Seychelles Isaland Foundation s’occupe de la surveillance et du maintien de ces tortues en essayant de la réintroduire sur d’autres îles des Seychelles mais l’organisation de ces réintroductions laissant à désirer, le repeuplement de l’archipel des Seychelles n’est pas pour tout de suite.
La tortue Herzégovine, Eurotestudo hercegovinensis
L’existence de cette espèce et les critères de différenciation sont très controversés. Nous traiterons donc de cette tortue des Balkans sans partir dans les débats des différents auteurs. Anciennement Testudo hercegovinensis, elle se nomme aujourd’hui Eurotestudo hercegovinensis.
Description de cette tortue d’Europe de l’est
C’est une espèce très proche de Eurotestudo boettgeri et Eurotestudo hermanni tant par la forme que par la couleur. C’est une tortue atteignant en moyenne 0.8kg pour les mâles adultes et en moyenne 1,7kg pour les femelles. La couleur de sa dossière varie entre le jaune pâle, le jaune sale et le vert olive. Variation selon l’aire de répartition. Son plastron est de couleur jaune à beige avec généralement des taches noires discontinues.
Plastron d’un mâle adulte Eurotestudo hercegovinensis
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Plastron d’une femelle adulte Eurotestudo hercegovinensis
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Il y a seulement deux caractéristiques bien spécifiques à Eurotestudo hercegovinensis qui sont la présence d’une tache jaune olivâtre en forme de croissant au niveau de l’occiput et l’absence d’écaille inguinale. On note également une écaille supracaudale divisée et généralement une petite tache jaune sur la joue (sous l’œil).
Présence de l’écaille inguinale chez Eurotestudo boettgeri
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Absence de l’écaille inguinale chez Eurotestudo hercegovinensis
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Comme pour la tortue d’Hermann, cette espèce possède une « griffe » en kératine au bout de la queue qui est plus importante chez les mâles que chez les femelles.
D’après Mr Holger Vetter :
La taille des mâles adultes varie de 13 à 17 cm et de 17 à 21 cm pour les femelles. Eurotestudo boettgeri est 10 cm plus grande que Eurotestudo hercegovinensis.
La taille des mâles adultes varie de 13 à 17 cm et de 17 à 21 cm pour les femelles. Eurotestudo boettgeri est 10 cm plus grande que Eurotestudo hercegovinensis.
Le dimorphisme sexuel est très important. Les mâles possèdent une longue et large queue avec un plastron concave alors que les femelles ont une queue courte.
Cette tortue possède 5 griffes sur les pattes antérieures et 4 griffes sur les pattes postérieures.
Aire de répartition et habitat de la tortue herzégovinensis
C’est une tortue que l’on retrouve sur la côte est de la mer Adriatique. Elle est présente en Croatie, au sud de la Bosnie-Herzégovine ainsi qu’au nord du Monténégro. Sa distribution est assez restreinte.
Elle apprécie les garrigues, les maquis, les prairies, les forêts peu épaisses et les zones où la broussaille est importante.
Mode de vie d’Eurotestudo hercegovinensis
Cette espèce a un régime alimentaire en majorité constitué de végétaux mais elle est opportuniste et omnivore. C’est un reptile diurne qui passe la majorité de son temps à s’insoler et rechercher de la nourriture.
La saison des accouplements se déroule au printemps entre le mois de mars et le mois de mai. Les mâles vont alors chercher des femelles et après une parade nuptiale violente, ils vont s’accoupler. Comme pour les autres espèces méditerranéennes, les mâles vont mordre les membres antérieurs et postérieurs de la femelle afin de l’empêcher de fuir. Au même moment ils vont projeter leur carapace contre la femelle pour la cogner. Cela s’apparente à une démonstration de force du mâle pour montrer à la femelle que les petits seront eux aussi costaux.
Les femelles vont alors pondre une à trois fois durant la saison (en moyenne deux). Chaque ponte est composée de 3 à 5 œufs mesurant 33mm * 51mm pour un poids de 15g à 24g. La durée d’incubation est d’environ 80 jours en milieu naturel.
A la fin de l’automne les tortues vont entrer en hibernation et ne ressortiront qu’au printemps. La durée d’hibernation moyenne est estimée à 4 mois.
L’espérance de vie est de 60 à 80 ans en milieu naturel et la maturité sexuelle est de 9/10 ans pour les mâles et 13/15 ans pour les femelles.
Protection de cette espèce
Cette tortue est en Annexe 2 de la CITES et en Annexe A de l’Union Européenne. On estime que cette espèce est menacée par les prélèvements et la dégradation de son territoire.
La fiche sur la tortue : Eurotestudo hermanni
Anciennement sous le nom de Testudo hermanni, la tortue terrestre endémique au territoire français se nomme aujourd’hui Eurotestudo hermanni.
Description de la tortue d’Hermann
L’Eurotestudo Hermanni se caractérise par sa carapace assez arrondie de forme ovale chez les femelles, et légèrement trapézoïdale chez les mâles. Une de ses caractéristiques les plus remarquables est l’éperon corné, situé à la pointe de sa queue. De plus, elle possède un plastron comprenant deux bandes noires continues (sur un fond jaune). Le sillon médian des plaques fémorales est plus grand que le sillon médian des plaques pectorales. La tortue d’Hermann n’a pas d’éperons aux cuisses contrairement à la plupart des Eurotestudo, ses membres antérieurs sont pourvus de 5 griffes tandis que les membres postérieurs n’en ont que 4. Sa taille ne dépasse généralement jamais 19 cm et les femelles sont légèrement plus grosses que les mâles.
Le dimorphisme sexuel est très net entre la femelle (gauche) et le mâle (droite).
Distribution et habitat de la tortue Eurotestudo hermanni
Son aire de distribution comprend l’ouest et le sud de l’Italie, le Var, la Corse, le nord-ouest de l’Espagne et quelques îles de la Méditerranée.
L’habitat de la tortue d’Hermann s’étend sur la plupart des formations végétales Méditerranéennes, où elle occupe principalement les zones côtières à reliefs doux, le plus souvent inférieures à 400 mètres, mais parfois, localement, jusqu’à 900 mètres. Elle a besoin d’un milieu assez dense pour pouvoir hiberner et pour se protéger du soleil, mais également de zones ouvertes pour ses pontes. Sur le plan climatique, elle préfère les régions à hivers doux, aux températures moyennes supérieures à 0°C en janvier ; les zones à étés secs où la température moyenne oscille entre 20 et 25°C en juillet ; les zones à pluviométrie modérée et finalement, les régions où l’ensoleillement annuel atteint au moins 2000 à 2500 heures.
Mode de vie de cette tortue terrestre
Le cycle d’activité s’étend de mars à octobre, bien que, suivant les populations et les conditions climatiques particulières de chaque année, il peut débuter en février et se terminer en novembre. L’activité maximale se situe au printemps et en été. Les mâles essayent de s’accoupler (accouplement brutal) durant toute la période active (et parfois durant la fin du cycle d’activité). De fin avril à début juillet, les femelles déposent de 1 à 2 pontes, généralement composé de 2 à 7 œufs. La fécondité en moyenne pour les mâles arrive vers 10 ans et 12/13 ans pour les femelles. Le temps d’incubation des œufs est à peu prés de 90 jours.
Le régime alimentaire d’une tortue d’Hermann est principalement herbivore mais elle est friande de petits escargots ou de viandes qui peuvent avoir (en grande quantité) des conséquences sur la carapace (malformations), mais aussi la tortue d’Hermann peut consommer des invertébrés, des cadavres et les excréments d’autres vertébrés.
Protection de la tortue française
Les deux principales causes de raréfaction de cette espèce sont l’urbanisation et la pollution, mais aussi les incendies et le prélèvement en milieu naturel. Des programmes de conservations sont en cours par la SOPTOM qui comprennent la protection des milieux, la création de zones de pontes, le développement d’élevages à partir d’animaux redonnés par les particuliers, l’information très large du public et particulièrement des enfants et les repeuplements de zones précises.
Accouplement généralement très brutal chez la hermanni.
Statut de la tortue d’Hermann
La fiche sur la tortue Indotestudo elongata, (Blyth, 1853)
Le genre Indotestudo se décompose en trois espèces qui sont réparties sur l’Asie du sud-est:Indotestudo elongata (Blyth, 1853), Indotestudo forstenii (Schlegel & Müller, 1845), et Indotestudo travancorica (Boulenger, 1907). Elles sont morphologiquement proches et nous traiterons seulement de Indotestudo elongata dans cet article.
Le terme “Indotestudo” provient du latin et signifie Tortue d’Inde (Testudo et India). L’espèce a été nommée “elongata” car cela signifie “allongé” (référence à l’aspect allongé de sa carapace).
Classification
· Classe : Reptilia
· Ordre : Testudines
· Sous-ordre : Cryptodira
· Famille : Testudinidae
· Genre : Indotestudo
· Espèce : Indotestudo elongata
· Nom commun : La tortue à tête jaune
Description de la tortueIndotestudo elongata
C’est une tortue terrestre de taille moyenne pouvant atteindre 34 cm de long pour un poids moyen de 3,5 kg. On note que la carapace des mâles est 6 à 7 cm plus longue que celle des femelles. On note également que les femelles ont tendance à être plus larges et plus arrondies pour les mâles. En général, la carapace est assez allongée et de forme ovale. Le dessus de la dossière est plat et son point culminant se situe sur la troisième vertébrale. Chez les adultes, les marginales sont resserrées sur les côtés et verticales à l’arrière. Chez les juvéniles on remarque que les marginales sont fortement dentelées à l’arrière. Le mâle dispose d’une queue plus longue et large que celle de la femelle, et son plastron est concave alors que celui de la femelle ne l’est pas. On note la présence d’une encoche anale profonde.
De grandes écailles recouvrent l’avant de ses membres antérieurs ; les pattes postérieures ne disposent pas d’une telle protection.
La dossière de la tortue Indotestudo elongata est lisse et de couleur caramel, beige ou brun clair avec des taches noires sur chacune des écailles (il existe cependant des spécimens totalement bruns). Son plastron est beige avec de petites taches noires réparties généralement sur les plaques centrales.
Sa tête est de couleur beige mais durant la saison de la reproduction elle devient jaune avec le contour des narines et des yeux rose ou blanc.
Distribution et habitat de la tortue à tête jaune
On retrouve la tortue à tête jaune dans l’est de l’Inde, au Bangladesh, au Népal, au Myanmar, en Thaïlande, au sud de la Chine, au Vietnam, au Laos, au Cambodge et en Malaisie. Malheureusement l’aire de répartition est morcelée due à une réduction des zones forestières qu’elle habite.
Cette tortue fréquente particulièrement les zones humides comme les milieux forestiers (notamment les forêts de teck) mais également des zones plus sèches comme les savanes ou les endroits caillouteux.
Le climat des pays du sud-est asiatiques est plutôt chaud et humide mais certaines régions peuvent également être sèches. Voici une moyenne sur plusieurs pays où elle vit. On note également que l’hygrométrie toute l’année est d’environ 80% dans la plupart des zones qu’elle fréquente.
Janvier
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Février
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Mars
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Avril
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Mai
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Juin
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Juillet
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Août
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Septembre
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Octobre
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Novembre
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Décembre
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Températures moyennes (°C)
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20
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20
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22
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25
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28
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30
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30
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28
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27
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25
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22
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20
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Précipitations moyennes (mm)
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15
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10
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13
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42
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220
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330
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314
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268
|
334
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268
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114
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56
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Mode de vie de cette tortue terrestre
Elle est plus active au début de la saison des pluies vers le mois de mai. Durant cette période les mâles vont partir en quête des femelles. La parade sexuelle est particulièrement violente, le mâle va cogner sa carapace contre celle de la femelle et la mordre au niveau du cou et de la tête jusqu’à ce que celle-ci deviennent réceptive. Ce comportement agressif peut entrainer de graves blessures aux femelles.
Durant l’été, la femelle va creuser un nid en forme de ballon d’environ 15 à 18 cm de profondeur dans lequel elle va pondre 2 à 5 oeufs en moyenne et à deux reprises à un mois d’intervalle.
Les oeufs de la tortue à tête jaune sont plutôt gros par rapport à la plupart des autres espèces, ils mesurent 50 X 40 mm, ont une coquille dure et pèsent de 42 à 46 grammes.
Après une période d’incubation, variant de 130 et 170 jours à une température de 28°C, les juvéniles vont naître. A l’éclosion les petites tortues mesurent en moyenne 5 cm de long pour un poids approximatif de 30 grammes.
Durant l’été, la femelle va creuser un nid en forme de ballon d’environ 15 à 18 cm de profondeur dans lequel elle va pondre 2 à 5 oeufs en moyenne et à deux reprises à un mois d’intervalle.
Les oeufs de la tortue à tête jaune sont plutôt gros par rapport à la plupart des autres espèces, ils mesurent 50 X 40 mm, ont une coquille dure et pèsent de 42 à 46 grammes.
Après une période d’incubation, variant de 130 et 170 jours à une température de 28°C, les juvéniles vont naître. A l’éclosion les petites tortues mesurent en moyenne 5 cm de long pour un poids approximatif de 30 grammes.
Indotestudo elongata est une tortue omnivore qui s’alimente majoritairement de fruits, de fleurs et de légumes. Cependant étant opportuniste, son régime alimentaire est également constitué d’insectes, de larves, de charognes et de champignons.
Protection et prédation
Disposant du statut Annexe II B de la Convention de Washington, cette espèce a par ailleurs été déclarée “espèce menacée de disparition dans son biotope naturel” depuis l’an 2000 par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
Indotestudo elongata est présente sur la liste rouge de l’IUCN depuis 1996. Elle est malheureusement très collectée en milieu naturel pour être vendue et importée en Europe et aux États-Unis.
Indotestudo elongata est présente sur la liste rouge de l’IUCN depuis 1996. Elle est malheureusement très collectée en milieu naturel pour être vendue et importée en Europe et aux États-Unis.
Indotestudo forstenii, la tortue de Forsten (Schlegel & Müller)
Dans le précédent numéro de la gazette des tortues nous avions traité de l’espèce Indotestudo elongata. Je voudrais vous rappeler que le genre Indotestudo se décompose en trois espèces qui sont réparties sur l’Asie du sud-est: Indotestudo elongata (Blyth, 1853), Indotestudo forstenii (Schlegel & Müller, 1845), et Indotestudo travancorica (Boulenger, 1907).
Classification
· Classe : Reptilia
· Ordre : Testudines
· Sous-ordre : Cryptodira
· Famille : Testudinidae
· Genre : Indotestudo
· Espèce : Indotestudo forstenii
· Nom commun : La tortue de Forsten ou Tortue des Célèbes
Description de cette tortue
Morphologiquement très proche d’Intotestudo elongata, Intotestudo forstenii est toutefois de taille plus petite avec environ 30 cm pour les mâles adultes et 25 cm pour les femelles, et un poids moyen de 2,5kg à l’âge adulte. On notera que les femelles ont une carapace généralement plus large et arrondie. Les mâles ont une longue et large queue et un plastron légèrement creux. L’extrémité de la queue de la tortue de Forsten comprend un petit crochet en kératine.
Sa carapace a une couleur jaune beige à brun caramel voire légèrement verdâtre avec des marques noires nettement délimitées et réparties sur chaque plaque de la dossière. Sur le plastron, les taches sont relativement importantes sur les plaques abdominales et parfois sur les pectorales également. On remarquera qu’il y a parfois des petites stries et des petites taches sombres sur la tête. Comme chez sa cousine Indotestudo elongata, les narines de cette tortue deviennent roses pendant la saison de reproduction. Les juvéniles ont généralement une dossière presque entièrement noire avec seulement les sutures de chaque écaille beige.
Indotestudo forstenii peut avoir une nucale présente ou absente. « Lorsqu’une nucale est présente, elle est courte, large à l’arrière, avec les bords concaves ou convexes » (Cf : Encyclopédie Toutes les tortues du monde).
Mais la principale différence entre Indotestudo forstenii et Indotestudo elongata est la longueur de la suture inter-humérales par rapport à la suture inter-pectorales comme illustré ci-dessous.
Répartition et habitat de la tortue de Forsten
Concernant son aire de distribution, la confusion est grande. Certains prétendent qu’on la retrouve en Inde et d’autres en Indonésie. Alors on retrouve effectivement une tortue dans le sud-ouest de l’Inde et elle est similaire à Indotestudo forstenii, mais est en réalité une espèce à part entière qui se nomme Indotestudo travancorica. Et c’est seulement sur l’île de Célèbes (appelé également Sulawesi) que l’on retrouve Indotestudo elongata.
On la retrouve dans les milieux de type forestiers et les collines rocheuses où l’humidité oscille entre 60 et 80% avec une chaleur moyenne de 26,5°C à l’année et une très faible variation mensuelle (max 28°C / min 26°C). On notera que c’est une région volcanique avec un très fort relief et cette espèce se retrouve jusqu’à 500 m d’altitude.
Mode de vie de Indotestudo forstenii
C’est une tortue qui vit davantage au crépuscule et à l’aube car sa morphologie lui permet d’avoir une excellente visibilité avec une faible luminosité.
Cette tortue est omnivore et plutôt opportuniste. Son régime alimentaire est composé de fruits, de légumes verts, de vers, de limaces et éventuellement de charognes.
Protection
Cette espèce est inscrite en Annexe II B de la CITES, signifiant ainsi que cette espèce pourrait être en danger si son commerce n’était pas étroitement contrôlé. La réalité montre cependant que les populations diminuent fortement en milieu naturel pouvant ainsi mettre en danger cette espèce. En effet elle est prélevée et exportée pour la consommation et l’élevage en captivité.
Kinixys belliana noguey
Caractéristiques physiques
De forme générale ovale, son contour est lisse, contrairement aux K. erosa et K. homéana qui ont des marginales dentelées. La coloration de la dossière varie entre un beige uniforme souvent pour les sujets âgés et plus colorés pour les jeunes, toujours dans les tons marrons.
Bien qu’il existe plusieurs sous espèces, la coloration et l’ornement de la dossière ne sont pas à eux seuls des critères suffisant pour déterminer la sous espèces. Son plastron est jaune beige, avec parfois quelques taches noires, la tête est jaune à grise avec des lèvres plus claires.
Bien qu’il existe plusieurs sous espèces, la coloration et l’ornement de la dossière ne sont pas à eux seuls des critères suffisant pour déterminer la sous espèces. Son plastron est jaune beige, avec parfois quelques taches noires, la tête est jaune à grise avec des lèvres plus claires.
Comme toutes les Kinixys, elle possède une pliure entre la 7e et la 8e marginale et la 2e et 3e costale. Au niveau de la carapace osseuse c’est entre le 4e et 5e os pleural et 7e et 8e os périphérique. Elle possède une cervicale, une gulaire divisée en deux (très épaisses et servant de buttoir) une inguinale et une axillaire. A noter la forme particulière de la supracaudale. Sa taille maximale est de 23-25 cm, mais du fait de l’articulation de la dossière, il est préférable de mesurer la longueur du plastron.
La différenciation entre mâle et femelle se fait de la même manière que pour la plupart des tortues terrestres:
– Mâle: plastron concave queue plus importante avec le cloaque plus avancé
– Femelle: plastron plat queue plus petite
La femelle et beaucoup plus large et lourde que le mâle.
– Mâle: plastron concave queue plus importante avec le cloaque plus avancé
– Femelle: plastron plat queue plus petite
La femelle et beaucoup plus large et lourde que le mâle.
On peut noter une particularité pour la queue du mâle: son extrémité, après le cloaque est assez longue, plate avec un bout arrondi, ressemblant un peu à une queue de castor, alors que pour la femelle elle est plus courte et pointue mais sans griffes. Déplus, la femelle présente une carapace bien plus large que le mâle.
Il existe quatre sous espèces de K. belliana: (Liste des reptiles actuels du monde, publication de l’association des amis du laboratoire des reptiles et amphibiens du muséum national d’Histoire naturelle de Paris).
– K.b.zombensis : 5 griffes aux pattes antérieures
plastron avec des taches symétriques
présence de dessins très noirs sur la dossière
plastron avec des taches symétriques
présence de dessins très noirs sur la dossière
– K.b.nogueyi : 4 griffes aux pattes antérieures
plastrons souvent unicolores
plastrons souvent unicolores
– K.b.belliana : 5 griffes aux pattes antérieures
Répartition géographique: Afrique de l’Est
Répartition géographique: Afrique de l’Est
– K.b.domerguei:
Répartition géographique: Madagascar
Répartition géographique: Madagascar
Localisation, Climat, Biotope
La K.b. nogueyi vit en Afrique, du sud Sénégal au Nord Cameroun principalement.
C’est une aire de répartition très vaste ce qui peut induire des caractères différents d’une région à l’autre et des adaptations différentes quant au biotope et au climat.
C’est une aire de répartition très vaste ce qui peut induire des caractères différents d’une région à l’autre et des adaptations différentes quant au biotope et au climat.
Néanmoins, son milieu est celui du sous bois à proximité d’une source d’eau.
Pour l’autre sous espèce la K.b.zombensis le biotope est plutôt la savane, donc moins humide néanmoins elle ne sort qu’au moment des pluies pour se nourrir et se reproduire, le reste du temps elle estive.
Pour l’autre sous espèce la K.b.zombensis le biotope est plutôt la savane, donc moins humide néanmoins elle ne sort qu’au moment des pluies pour se nourrir et se reproduire, le reste du temps elle estive.
Cette région du globe (Pour la K.b.nogueyi) présente deux climats: équatorial et tropical :
– le premier est chaud et humide toute l’année, la température est toujours supérieure à 18°C, il y règne une forte humidité et les amplitudes thermiques sont quasi nulle. Les précipitations sont à peu près de 2500mm en moyenne, principalement regroupées sur deux périodes de pluies avril-âout et septembre-novembre.
– le deuxième climat, tropical, présente un équilibre approximatif entre une saison des pluies et une saison sèche de novembre à mai avec des écarts de température de 10 à 42°C mais la température reste néanmoins souvent stable toute l’année entre 20 et 30°C.
– le premier est chaud et humide toute l’année, la température est toujours supérieure à 18°C, il y règne une forte humidité et les amplitudes thermiques sont quasi nulle. Les précipitations sont à peu près de 2500mm en moyenne, principalement regroupées sur deux périodes de pluies avril-âout et septembre-novembre.
– le deuxième climat, tropical, présente un équilibre approximatif entre une saison des pluies et une saison sèche de novembre à mai avec des écarts de température de 10 à 42°C mais la température reste néanmoins souvent stable toute l’année entre 20 et 30°C.
Alimentation
Son alimentation est à caractère omnivore. Elles mangent plus de mai à novembre, mais l’apport doit être journalier, même si les quantités ne sont pas toujours équivalentes. Pour l’alimentation végétale, qui est donnée tous les jours, elles apprécient les tomates (mais pas en trop grande quantité cela occasionne des diarrhées), endives, bananes, melon, pêches, fraises, poires… mais petit à petit elles acceptent les herbes sauvages (trèfle, plantain, pissenlit…).
Pour l’alimentation carnée, il est essentiel de donner du vivant, elles apprécient les vers de terre et les escargots, les limaces avec modération. La distribution se fera une à deux fois toutes les semaines.
Ne pas donner de nourriture pour chien ou chat.
Ne pas donner de nourriture pour chien ou chat.
Moi je n’ajoute pas de vitamines ni de calcium, mais beaucoup le font.
Ce que j’ai observé c’est que chaque tortues a ses préférences, certaines préfèrent les aliments carnés, d’autres les végétaux, et plus précisément certains végétaux.
Dans tous les cas, la prise alimentaire n’est pas identique toute l’année. En période de repos les tortues s’alimentent moins et son poids peut même baisser un peu.
Ce que j’ai observé c’est que chaque tortues a ses préférences, certaines préfèrent les aliments carnés, d’autres les végétaux, et plus précisément certains végétaux.
Dans tous les cas, la prise alimentaire n’est pas identique toute l’année. En période de repos les tortues s’alimentent moins et son poids peut même baisser un peu.
Je pense qu’il est très important de surveiller le poids de ces Kinixys une fois par mois pour avoir une véritable idée et un recule nécessaire pour évaluer l’état de forme des tortues.
L’on pourra différencier une petite perte de poids sans conséquence d’une perte de poids importante soudaine ou dans la durée qu’il faudra alors traiter.
L’on pourra différencier une petite perte de poids sans conséquence d’une perte de poids importante soudaine ou dans la durée qu’il faudra alors traiter.
Pour ma part je distingue deux saisons pour l’alimentation de mes K.b.nogueyi.
La saison des pluies correspond à un apport conséquent d’aliment carné (escargots…), alors que la saison sèche est plus herbivore (fruits et légumes).
La saison des pluies correspond à un apport conséquent d’aliment carné (escargots…), alors que la saison sèche est plus herbivore (fruits et légumes).
Accouplement
Les accouplements s’observent pendant la période de pluies et plus souvent au mois de juin. Le mâle lance sa carapace en avant contre celle de la femelle de face, de dos ou sur le côté suivant leur position respective. Il mord aussi la femelle aux pattes et à la tête. Il est probable que pendant la parade nuptiale il y a des reniflements de la part du mâle. Tout ceci étant dans un but d’immobilisation de la femelle, de stabilisation, le mâle grimpe alors sur la femelle pour la féconder, il émet alors des soupirs en ouvrant en grand son bec (coïte).
Les combats entre mâles seraient fréquents, avec comme but de renverser son adversaire. Ces combats sont assez violents infligeant des morsures assez profondes au niveau des pattes.
Les femelles, (en captivité mais peut-être aussi en liberté) simulent des accouplements justes avant la période de reproduction, émettant même le cri du mâle pendant l’accouplement. Il convient donc de réunir les femelles et les mâles ensembles (mais pas plusieurs mâles ensembles) à partir du mois de mai jusqu’à novembre. Ensuite on les sépare avec d’un côté les femelles et de l’autre les mâles isolés.
Bien que les femelles ne soient pas systématiquement opposantes à l’accouplement, toutes les tentatives des mâles ne sont pas fructueuses.
Bien que les femelles ne soient pas systématiquement opposantes à l’accouplement, toutes les tentatives des mâles ne sont pas fructueuses.
La Ponte et L’incubation
La ponte se produit de novembre à avril, avec un nombre d’œufs limité de 2 à 8 par ponte ce qui est assez peu. La taille des oeufs est de 40mm sur 30mm.
En incubateur à une température de 29°C la durée d’incubation varie entre 148 et 172 jours.
Dans la nature l’incubation pourrait durer un an.
Les œufs ne sont pas forcément déposés dans un nid creusé par la femelle mais sont déposé parfois sous un tas de végétaux si elle ne trouve pas d’endroit à lui convenir.
Toutefois dans le terrarium il faut favoriser un endroit de ponte. Il est possible si le substrat n’est pas d’une profondeur suffisante (15-20cm) de faire un trou et d’y glisser un pot de fleur rempli de terreau. Le spot chauffant ne doit pas être loin sans être juste au-dessus.
Il est possible de palper dans le creux axillaire des pattes arrières pour savoir si la femelle est gravide. Dans ce cas il est important de bien surveiller le comportement de la femelle et si elle semble énervée, tourne en rond et ne pond pas, il sera peut être nécessaire de voir un vétérinaire qui effectuera une injection d’ocytocine.
Dans tous les cas il ne faut pas trop manipuler les femelles dans cette période.
En incubateur à une température de 29°C la durée d’incubation varie entre 148 et 172 jours.
Dans la nature l’incubation pourrait durer un an.
Les œufs ne sont pas forcément déposés dans un nid creusé par la femelle mais sont déposé parfois sous un tas de végétaux si elle ne trouve pas d’endroit à lui convenir.
Toutefois dans le terrarium il faut favoriser un endroit de ponte. Il est possible si le substrat n’est pas d’une profondeur suffisante (15-20cm) de faire un trou et d’y glisser un pot de fleur rempli de terreau. Le spot chauffant ne doit pas être loin sans être juste au-dessus.
Il est possible de palper dans le creux axillaire des pattes arrières pour savoir si la femelle est gravide. Dans ce cas il est important de bien surveiller le comportement de la femelle et si elle semble énervée, tourne en rond et ne pond pas, il sera peut être nécessaire de voir un vétérinaire qui effectuera une injection d’ocytocine.
Dans tous les cas il ne faut pas trop manipuler les femelles dans cette période.
Les Juvéniles
Les juvéniles ont comme particularité de ne pas présenter d’articulation, qui apparaîtra à l’age de 5-6 ans. Il est de même pour les autres espèces qui possède une articulation comme les Terrapene ou les Cuora.
L’alimentation des juvéniles se fait progressivement mais par la suite ils voudront s’alimenter comme les adultes. Il a été constaté que les nouveau-nés sont très agressifs entre eux il est donc conseillé de les séparer avant qu’il y ait des blessures graves.
L’alimentation des juvéniles se fait progressivement mais par la suite ils voudront s’alimenter comme les adultes. Il a été constaté que les nouveau-nés sont très agressifs entre eux il est donc conseillé de les séparer avant qu’il y ait des blessures graves.
Terrarium
Le terrarium est de type tropical, c’est à dire que la température nocturne ne doit pas descendre en dessous 20°C et la température diurne oscille entre 22 et 30°C avec une hydrométrie entre 70 et 100%.
Pour se faire mes terrariums sont dans une pièce chauffée, et un spot de 60W est disposé dans le premier tiers du terrarium, n’éclairant et ne chauffant pas tout le terrarium. L’hygrométrie est maintenue haute grâce aux nombreuses vaporisations, et à la soucoupe d’eau, mais depuis un moment j’utilise comme substrat une petite couche de terreau et par-dessus de la mousse de forêt, cela a l’avantage de rester sec en surface mais de garder une grande quantité d’eau en réserve. Je verse donc une grande bouteille d’eau sur la mousse en même temps que je vaporise.
La soucoupe d’eau doit être suffisamment grande pour les tortues puissent s’immerger entièrement par contre la profondeur peut être que de 3-4 cm.
Ne pas la mettre juste en dessous du spot.
Pour se faire mes terrariums sont dans une pièce chauffée, et un spot de 60W est disposé dans le premier tiers du terrarium, n’éclairant et ne chauffant pas tout le terrarium. L’hygrométrie est maintenue haute grâce aux nombreuses vaporisations, et à la soucoupe d’eau, mais depuis un moment j’utilise comme substrat une petite couche de terreau et par-dessus de la mousse de forêt, cela a l’avantage de rester sec en surface mais de garder une grande quantité d’eau en réserve. Je verse donc une grande bouteille d’eau sur la mousse en même temps que je vaporise.
La soucoupe d’eau doit être suffisamment grande pour les tortues puissent s’immerger entièrement par contre la profondeur peut être que de 3-4 cm.
Ne pas la mettre juste en dessous du spot.
Dernier élément très important, c’est de leur fournir de nombreuses cachettes, un tas de feuilles, des plantes, ou simplement un grand bac plastique retourné.
Leur élevage se fera en terrarium toute l’année, si le climat de la région ne permet pas de les sortir sans risque. Bien sûr il est toujours possible de les sortir dans un parc extérieur pendant un après midi ou mieux quelques jours, mais je pense que sur une si courte durée le changement est plus stressant que bénéfique. Par contre, il ne faut pas hésiter de les sortir si la température permet de les laisser pendant tout l’été. Une serre est idéale.
Un terrarium pour trois tortues mesure au minimum 150x60x60.
Leur élevage se fera en terrarium toute l’année, si le climat de la région ne permet pas de les sortir sans risque. Bien sûr il est toujours possible de les sortir dans un parc extérieur pendant un après midi ou mieux quelques jours, mais je pense que sur une si courte durée le changement est plus stressant que bénéfique. Par contre, il ne faut pas hésiter de les sortir si la température permet de les laisser pendant tout l’été. Une serre est idéale.
Un terrarium pour trois tortues mesure au minimum 150x60x60.
Comportement
La Kinixys est haute sur ses pattes, quant elle se déplace la carapace est nettement au-dessus du sol. Caractéristique que l’on retrouve aussi chez la Chelonoidis denticulata et la Chelonoidis carbonaria: certainement pour faciliter le déplacement dans leurs milieux, qui sont souvent humides, spongieux.
Elle est active le matin et en soirée essentiellement avec une longue période d’estivation entre les deux, mais l’activité peut être déclenchée par une pluie ou une pulvérisation en terrarium ou l’introduction d’un aliment attirant (vers de terres, tomates..). Elle se montre assez curieuse observant tout autour d’elle.
En cas de peur soudaine elle peut rabattre l’arrière de sa dossière grâce à sa charnière, rentrer sa tête derrière ses deux pattes antérieures, mais aussi déféquer et émettre une odeur nauséabonde. Cependant c’est une tortue qui se familiarise très bien n’étant plus craintive au bout d’un temps d’adaptation.
La Kinixys apprécie énormément l’eau, elle va souvent se baigner et aime les pulvérisations.
Sa cousine la Kinixys homéana est connue pour avoir un comportement particulier: tendre ses pattes postérieures et abaisser ses pattes antérieures au moment des pluies, ce qui fait ruisseler l’eau sur sa dossière puis sur sa tête avant de pouvoir boire.
Ce comportement j’ai pu l’observer nettement pour cette espèce aussi :
après un été dans le sud de la France, le mâle paraissait déshydraté,placé sous un robinet il s’est immédiatement mis dans la position décrite et a longuement bu.
Autre comportement observé: La femelle fut introduite dans l’enclos après le mâle, c’est alors le mâle qui dominait la femelle, puis deux ans après le couple fut placé en même temps dans un nouveau terrarium c’est alors que la femelle se montra dans les premiers jours plus agressifs, plus dominatrice que le mâle avec chocs frontaux des carapaces et surtout poursuite du mâle par la femelle qui lui mordait les pattes avec une certaine violence puisqu’il perdit quelques écailles. Quelques jours plus tard les rivalités s’estompèrent. On peut penser que ce comportement était motivé par la domination territoriale d’une tortue sur une autre sur un nouveau terrain.
Elle est active le matin et en soirée essentiellement avec une longue période d’estivation entre les deux, mais l’activité peut être déclenchée par une pluie ou une pulvérisation en terrarium ou l’introduction d’un aliment attirant (vers de terres, tomates..). Elle se montre assez curieuse observant tout autour d’elle.
En cas de peur soudaine elle peut rabattre l’arrière de sa dossière grâce à sa charnière, rentrer sa tête derrière ses deux pattes antérieures, mais aussi déféquer et émettre une odeur nauséabonde. Cependant c’est une tortue qui se familiarise très bien n’étant plus craintive au bout d’un temps d’adaptation.
La Kinixys apprécie énormément l’eau, elle va souvent se baigner et aime les pulvérisations.
Sa cousine la Kinixys homéana est connue pour avoir un comportement particulier: tendre ses pattes postérieures et abaisser ses pattes antérieures au moment des pluies, ce qui fait ruisseler l’eau sur sa dossière puis sur sa tête avant de pouvoir boire.
Ce comportement j’ai pu l’observer nettement pour cette espèce aussi :
après un été dans le sud de la France, le mâle paraissait déshydraté,placé sous un robinet il s’est immédiatement mis dans la position décrite et a longuement bu.
Autre comportement observé: La femelle fut introduite dans l’enclos après le mâle, c’est alors le mâle qui dominait la femelle, puis deux ans après le couple fut placé en même temps dans un nouveau terrarium c’est alors que la femelle se montra dans les premiers jours plus agressifs, plus dominatrice que le mâle avec chocs frontaux des carapaces et surtout poursuite du mâle par la femelle qui lui mordait les pattes avec une certaine violence puisqu’il perdit quelques écailles. Quelques jours plus tard les rivalités s’estompèrent. On peut penser que ce comportement était motivé par la domination territoriale d’une tortue sur une autre sur un nouveau terrain.
Soins
La principale pathologie pour ces tortues est certainement la parasitose interne et externe.
Vérifier l’absence de tiques, il est possible de faire une coproculture déterminant ainsi la présence ou nom de parasites dans l’organisme. Cet examen est indispensable si la Kinixys s’affaibli par anorexie ou non. Le traitement par voie orale peut se faire par sondage orogastrique, mais aussi moins traumatisant en injectant le médicament dans l’aliment favori de la Kinixys, par exemple dans un ver de terre.
L’autre problème peut être la diarrhée, la cause est souvent parasitaire ou un défaut d’alimentation (trop de fruit, tomates !!!).
Il est fréquent de rencontrer une excroissance du bec corné supérieur, malgré une alimentation qui peut sembler correct, cela met en évidence qu’à l’état sauvage, les Kinixys doivent manger des aliments bien plus durs.
Avant que cette excroissance handicape la tortue il faut la couper, cela reste un geste stressant et il est donc préférable de prévenir en n’hésitant pas à donner des aliments qui peuvent sembler « dur à croquer ».
Vérifier l’absence de tiques, il est possible de faire une coproculture déterminant ainsi la présence ou nom de parasites dans l’organisme. Cet examen est indispensable si la Kinixys s’affaibli par anorexie ou non. Le traitement par voie orale peut se faire par sondage orogastrique, mais aussi moins traumatisant en injectant le médicament dans l’aliment favori de la Kinixys, par exemple dans un ver de terre.
L’autre problème peut être la diarrhée, la cause est souvent parasitaire ou un défaut d’alimentation (trop de fruit, tomates !!!).
Il est fréquent de rencontrer une excroissance du bec corné supérieur, malgré une alimentation qui peut sembler correct, cela met en évidence qu’à l’état sauvage, les Kinixys doivent manger des aliments bien plus durs.
Avant que cette excroissance handicape la tortue il faut la couper, cela reste un geste stressant et il est donc préférable de prévenir en n’hésitant pas à donner des aliments qui peuvent sembler « dur à croquer ».
La fiche sur la tortue :Manouria emys (Schlegel & Müller 1844)
La tortue forestière asiatique ou Manourira emys (anciennement appelée Geochelone emys) est la plus grande tortue peuplant l’Asie, elle ressemble beaucoup à la Centrochelys sulcata. Cette tortuetient son nom anglais de “tortue à six pattes” car elle possède de gros ergots derrière les cuisses, ce qui peut donner cette impression de six pattes. A l’état sauvage, on la trouve en Asie c’est à dire en Birmanie, Chine, Inde, Sumatra, Bornéo, Cambodge, Laos, Malaisie, Thaïlande et Vietnam entre autres. Elle a un goût particulier pour les zones humides comme les forêts et prés d’un cours d’eau.
On compte deux sous espèces de la Manourira emys : la Manouria emys emys et la Manouria emys phayrei plus grande que la première.
A l’âge adulte, elles peuvent atteindre les 40 cm, mais pour certaines d’entres elles, cela peut aller jusqu’à plus de 60 cm. Leur espérance de vie est d’environ 30 ans.
Elles sont considérées comme des tortues primitives.
Description de Manouria emys
Dossière : Elle varie du brun foncé au noirâtre, les carènes sont très prononcées, soit de couleur foncée ou soit de couleur claire mais délimitent clairement les écailles entre elles. Les écailles vertébrales sont plus larges que longues et aussi larges que les costales. Les plaques pygales et marginales arrières sont assez dentelées.
Concernant la forme générale de la dossière, on constate qu’elle est plutôt plate ce qui fait ressortir le côté « carré » de celle-ci.
Plastron : Le plastron de la Manouria emys est large, les gulaires sont peu développées et généralement sont caractérisées par des rainures. Les pectorales sont séparées par une suture bien marquée. En ce qui concerne la couleur de celui-ci, il est souvent brun verdâtre. Les écailles anales sont en forme de V.
Membres, queue, cou : Elle possède 2 gros ergots derrière les cuisses, ce qui lui a valu son nom anglais de tortue à six pattes. Les pattes montrent de grandes écailles proéminentes.Tête : Taille de la tête modérée , grands os frontaux , bec non crochu. Tout comme les membres elle est de couleur brune.
Juvéniles : Ils sont brun jaunâtre avec carènes de couleur brun foncé.
Tortue de sexe mâle et de sexe femelle : Le dimorphisme sexuel est peu visible, il y a souvent peu de différences même en taille. Les mâles ont la queue un peu plus épaisse. La différence la plus importante est dans les cris poussés notamment lors de l’accouplement.
Sous-espèces :
– Manouria emys emys (Schlegel & Müller 1844) : est de couleur brune et a une taille qui varie entre 40 et 50 cm . Contrairement à son homologue, les plaques pectorales ne se rejoignent pas au niveau de la suture centrale et sont plutôt triangulaires, on constate une concavité des costales qui est peu profonde ainsi que des écailles marginales arrondies.
– Manouria emys phayeri (Blyth 1853) : est plutôt de couleur noire et peut atteindre 60cm. Ses plaques pectorales se rejoignent à la suture centrale et sont carrées.
Il n’y a pas ou peu de concavité au niveau des costales. Ses écailles marginales sont peu ou voir pas du tout arrondies.
Distribution et habitat de Manouria emys
On localise la Manouria emys en Birmanie, Chine, Inde, Sumatra, Bornéo, Cambodge, Laos, Malaisie, Thaïlande et Vietnam.
Le territoire de Manouria emys emys s’étend de la péninsule de la Thaïlande à la Malaisie, Sumatra et Bornéo.
La Manourira emys phayrei est localisée plus en Inde, Birnanie et Thaïlande occidentale.
Mode de vie de cette tortue terrestre
Cette tortue qui aime particulièrement le climat tropical où il fait chaud et humide toute l’année à savoir 20°C en hiver et 30°C en été, vit dans les forêts humides (climat de moussons), dans les broussailles près des cours d’eau. Malgré le fait que ce soit une terrestre, elle adule l’humidité et l’eau. C’est aussi une tortue héliophobe : elle craint le soleil c’est pourquoi elle préfère les lieux frais et obscurs comme les forêts.
La Manouria emys est herbivore: herbe, légumes, fruits, des jeunes plantes, mais aussi quelques petits invertébrés et amphibiens de temps en temps.
La tortue asiatique semble avoir d’autres méthodes de communication que d’autres tortues. Les mâles poussent de petits cris et ont un comportement agressif pour décourager les rivaux de faire la cour aux femelles. Le mâle fait la cour à la femelle en lui donnant un coup puis en la fixant. Il sort et étire complètement sa tête sans la lâcher du regard.
Lorsqu’elle pond, c’est la seule tortue qui va prendre soin de ses œufs. En effet, la femelle va le faire en surface dans un nid construit avec des feuilles, détritus et terre, la femelle utilise ses pattes arrières pour faire cet amas et peut pondre jusqu’à 50 œufs à l’intérieur de cela. Elle s’assoit sur ou près du nid pour le protéger des prédateurs et intrus. Pendant l’incubation naturelle, elle travaillera les parties externes du grand nid. Puis après trois semaines de surveillance, elle abandonnera les œufs.
Protection de l’espèce
Elle est protégée par l’annexe 2 de la Convention de Washington.
Cette espèce est lourdement exploitée par l’homme pour l’alimentation et les remèdes médicinaux. Sa disparition vient aussi du déboisement des forêts où elle vit.
La fiche sur la tortue : Testudo graeca
Description de la tortue mauresque
Le problème se pose pour une fiche générale de la Testudo graeca car il existe un très grand nombre de sous espèces, cependant chacune de ces sous espèces exceptée la soussensis comporte un éperon sur chaque cuisse arrière et pas de griffes au bout de la queue. Une écaille supracaudale simple et un plastron semi amovible excepté chez la sous espèce Testudo graeca soussensis.
Eperon sur une cuisse arrière.
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Ecaille supracaudale simple.
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Les différentes sous espèces avec leurs aires de répartitions (selon le manouria n°22) et quelques notes importantes :
– Testudo graeca nikolskii
– Testudo graeca pallasi
– Testudo graeca perses
– Testudo graeca soussensis
– Testudo graeca terrestris
– Testudo graeca zarudnyi
Mode de vie de Testudo graeca
Cette tortue occupe des territoires secs et chauds, à végétation souvent rare. Elle n’hiberne pas généralement pas dans son milieu naturel (mais possède l’instinct d’hibernation quand elles sont déportées). On remarque que, comme beaucoup d’autres Testudo, elle estive durant une période indéterminée vers début août pour se protéger des gros pics de chaleur. Malgré cela, ces tortues résistent très bien à la sècheresse, et dans les pays ou elles sont importées illégalement, elles souffrent énormément de l’humidité qui développe généralement des rhinites très souvent mortelles.
Protection de la tortue grecque
Testudo graeca est placée dans le livre rouge de l’IUCN et en annexe 2 de la Convention de Washington.
Weissinger, 1987
Description brève
– Carapace en forme allongée
– Dossière étroite et trapézoïdale
– 26 cm de long a la taille adulte
– Dossière étroite et trapézoïdale
– 26 cm de long a la taille adulte
Aire de répartition
On la retrouve le long de la côte sud ouest de la Turquie. Selon Perälä, cette tortue préfère les plages sableuses.
Activité
– Début du printemps
– Elle fuit les périodes journalières de grosses chaleurs
– Elle fuit les périodes journalières de grosses chaleurs
Ponte
-15 à 19 oeufs en trois pontes
– Incubation entre 53 et 83 jours
– Incubation entre 53 et 83 jours
Perälä, 1996
Description brève
-Taille plutôt petite, 12 à 15 cm pour les mâles, 14 à 16 cm pour les femelles.
-Les écailles marginales ne sont pas évasées.
-Les écailles marginales ne sont pas évasées.
Aire de répartition
Cette espèce se retrouve en Syrie, au Liban, en Jordanie ainsi qu’en Israël. Cependant son aire de répartition n’est pas encore très bien délimitée.
Elles fréquentent les champs cultivés et irrigués, les cultures de vignes et les potagers.
Activité
Cette tortue est active toute la période entre Mars et Octobre dans son milieu naturel.
Ponte
– Deux pontes par année
– En moyenne 3 à 4 oeufs par ponte
– La durée d’incubation est de 64 à 90 jours.
– En moyenne 3 à 4 oeufs par ponte
– La durée d’incubation est de 64 à 90 jours.
Chkhikvadze & Bakradze, 1991
Description brève
– Carapace très arrondie
– Plastron n’ayant pas de partie mobile contrairement aux autres sous espèces de graeca
– Taille adulte allant de 20 à 25 cm
– Plastron n’ayant pas de partie mobile contrairement aux autres sous espèces de graeca
– Taille adulte allant de 20 à 25 cm
Distribution
Cette tortue se retrouve en Arménie, en Iran à la frontière de la Turquie ainsi qu’en Azerbaïdjan.
Cette tortue affectionne les fôrets arides de genévriers ainsi que les zones irriguées et cultivées.
Activité
Au printemps cette tortue est active seulement durant l’après midi.
Durant la période de l’été on la retrouve active seulement durant la matinée et la fin de l’aprés midi car elle fuit les grosses chaleurs
Durant la période de l’été on la retrouve active seulement durant la matinée et la fin de l’aprés midi car elle fuit les grosses chaleurs
Particularité :
Cette tortue creuse énormément.
Ponte
Elle effectue en moyenne 3 pontes dans l’année pour un total de 15 à 19 oeufs pondus.
Pieh & Perälä, 2002
Carapace d’une greaca cyrenaica Plastron d’une Testudo greaca cyrenaica
Description brève
– Petite incurvation vers le haut des marginales arrières
– Une robe de couleur unique sur sa carapace qui la rende facilement reconnaissable.
– Sous-espèce assez grosse d’env. 20 cm de taille adulte.
– Une robe de couleur unique sur sa carapace qui la rende facilement reconnaissable.
– Sous-espèce assez grosse d’env. 20 cm de taille adulte.
Distribution
On retrouve la graeca cyrenaica dans le nord est de la Libye, dans péninsule Cyrénaïque et autour de la ville de Tripoli.
Elle occupe des maquis un biotope constitué de maquis ouverts et steppes buissonneuses. (Schleich, 1989) . Mais elle a été aussi retrouvée dans des prés et des pâturages.
Activité
Cette tortue est active dès sa sortie d’hibernation, qui est très courte dans son milieu naturel. Durant les journées chaudes de l’été, elle se réfugie sous la végétation pour se protéger de la chaleur.
Ponte
Cette tortue effectue deux pontes dans la saison pour un total de 12 oeufs en moyenne, Mais on retrouve des pontes de plus de 8 oeufs chez certaines grosses femelles.
Bodenheimer, 1935
Description brève
– Cette sous espèce de graeca est de petite taille
– Les plaques vertébrales et costales possèdent habituellement des taches ou des trais brun, sombre à noir; c’est ainsi qu’on la distingue facilement
– Taille adulte allant 12 à 13 cm
– Les plaques vertébrales et costales possèdent habituellement des taches ou des trais brun, sombre à noir; c’est ainsi qu’on la distingue facilement
– Taille adulte allant 12 à 13 cm
Distribution
On retrouve la tortue graeca floweri au Liban ainsi qu’en Israël.
Elle occupe surtout les plaines côtières sur une bande allant de Beyrouth à Gaza. On la voit fréquemment sur les dunes sableuses ou elle se confond avec son biotope. Elle occupe aussi les terriers abandonnés des rongeurs pour pouvoir se cacher
Activité
Cette tortue est fréquemment active dès janvier dans son milieu naturel en fonction des températures et des pluies. Les accouplements s’effectuent en début et fin de saison seulement.
Ponte
Les pontes ont lieu de mai à juillet. Les femelles déposent 3 à 5 oeufs dans le nid. L’incubation dure 90 jours
Linnaeus, 1758
Description brève
– Taille ne dépassant pas les 30 cm
– Carapace bombée
– Les écailles portent une bande noire marginale sur les 3 côtés antérieurs et un point noir central
– Carapace bombée
– Les écailles portent une bande noire marginale sur les 3 côtés antérieurs et un point noir central
Distribution
On retrouve la testudo graeca en Afrique du nord.
Sur toute la côte allant du nord-ouest du Maroc au nord-est de la Libye en passant par l’Algérie et la Tunisie.
Sur toute la côte allant du nord-ouest du Maroc au nord-est de la Libye en passant par l’Algérie et la Tunisie.
Elle vit dans une grande variété de biotope incluant les forêts méditerranéennes, les dunes et les semis déserts.
Activité
Elle est trés active tout au long des journées dés sa sortie d’hibernation c’est-à-dire dés le début du printemps jusqu’au début de l’été. Les accouplements s’effectuent surtout durant cette période post hivernale ainsi qu’en automne.
Ponte
Les femelles se reproduisent chaque année avec une fréquence de 1 à 4 pontes (généralement 2 à 3) pour un total de 12 oeufs en moyenne annuellement. L’incubation des oeufs dure de 78 à 114 jours.
Highfield, 1990
Description brève
– Tortue de petite taille
– 13cm pour les mâles adultes
– 16cm pour les femelles adultes
– La carapace est de couleur jaune clair
– Elle a une tache jaune sur la tête
– 13cm pour les mâles adultes
– 16cm pour les femelles adultes
– La carapace est de couleur jaune clair
– Elle a une tache jaune sur la tête
Distribution
On retrouve la Testudo graeca nabeulensis essentiellement sur la côte Tunisienne mais aussi sur une petite partie de la côte nord ouest de la Libye. Elle vit plutôt dans le maquis Tunisien ainsi que les zones ouvertes des forêts, les prés et les pâtures.
Activité
Ces tortues effectuent parfois des courtes hibernations dans leur milieu naturel durant lesquelles elles se cachent sous les pierres et les buissons (selon Highfield). Cette observation est critiquée par beaucoup mais malgré cela, on peut dire qu’elles ont les capacités à effectuer de courtes hibernations dans des endroits sec car elles ne supportent pas l’humidité qui est pour ces tortues, facteur de la rhinite (= rhume trés souvent fatal). Elles sont actives dés le printemps, et les mâles cherchent rapidement à s’accoupler. Les femelles pondent 2 à 3 pontes contenant chacune d’elle 3 à 6 oeufs.
Protection de cette tortue terrestre
Les populations de Testudo graeca nabeulensis diminues à cause de l’homme. A la fois à cause de son commerce illégale et de l’urbanisation grandissante, l’homme reste la cause principale de la diminution de son habitat et de sa distribution
La fiche sur la tortue de terre : Testudo marginata
Description de la tortue marginée
La tortue marginata à une particularité très distincte, ses écailles marginales postérieures sont très évasées (En forme de jupe), cette caractéristique est moins prononcée chez les femelles que chez les mâles mais reste tout de même important dans les deux cas. Elle possède également des taches noires en forme de triangles sous son plastron sur les écailles et sa dossière est généralement de couleur foncée.
Elle atteint une taille maximum de 36 cm à l’âge adulte pour un poids d’env. 4.5kg, et vit en moyenne une soixantaine d’années dans la nature mais des spécimens bien plus vieux ont été observé en captivité.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre
On retrouve la Testudo marginata au sud-ouest de l’Albanie, en Grèce, en Sicile ainsi qu’en Sardaigne et quelques populations isolées qui ont été introduites Il y a longtemps sur la côte ouest Italienne. L’habitat de la tortue marginéeest très différent selon les régions ou l’on peut la retrouver ; elle occupe des zones recouvertes de végétations denses, des collines exposées au soleil composées de maquis méditerranéens et des forêts.
Mode de vie de Testudo marginata
Les mâles de cette espèce ont un comportement très agressif et violent envers les femelles durant la période d’accouplement, par conséquent on remarque que les femelles sont souvent blessées plus ou moins gravement par leurs prétendants (fractures de carapaces, écailles arrachées….). Les femelles font environ 2 pontes tous les ans contenant chacune d’elle 6 à 10 œufs dans des trous faisant a peu prés 8 à 10 cm de profondeur. La période d’incubation est de 80 à 90 jours et la température d’incubation est de 29°C.
Protection de cette jolie tortue
C’est une espèce protégée comme toute les Testudo, inscrite en Annexe 2 A, mais elle est encore abondante dans son milieu d’origine.
Un bébé de deux ans mangeant des endives.
La fiche sur la tortue de terre : Testudo marginata
Description de la tortue marginée
La tortue marginata à une particularité très distincte, ses écailles marginales postérieures sont très évasées (En forme de jupe), cette caractéristique est moins prononcée chez les femelles que chez les mâles mais reste tout de même important dans les deux cas. Elle possède également des taches noires en forme de triangles sous son plastron sur les écailles et sa dossière est généralement de couleur foncée.
Elle atteint une taille maximum de 36 cm à l’âge adulte pour un poids d’env. 4.5kg, et vit en moyenne une soixantaine d’années dans la nature mais des spécimens bien plus vieux ont été observé en captivité.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre
On retrouve la Testudo marginata au sud-ouest de l’Albanie, en Grèce, en Sicile ainsi qu’en Sardaigne et quelques populations isolées qui ont été introduites Il y a longtemps sur la côte ouest Italienne. L’habitat de la tortue marginéeest très différent selon les régions ou l’on peut la retrouver ; elle occupe des zones recouvertes de végétations denses, des collines exposées au soleil composées de maquis méditerranéens et des forêts.
Mode de vie de Testudo marginata
Les mâles de cette espèce ont un comportement très agressif et violent envers les femelles durant la période d’accouplement, par conséquent on remarque que les femelles sont souvent blessées plus ou moins gravement par leurs prétendants (fractures de carapaces, écailles arrachées….). Les femelles font environ 2 pontes tous les ans contenant chacune d’elle 6 à 10 œufs dans des trous faisant a peu prés 8 à 10 cm de profondeur. La période d’incubation est de 80 à 90 jours et la température d’incubation est de 29°C.
Protection de cette jolie tortue
C’est une espèce protégée comme toute les Testudo, inscrite en Annexe 2 A, mais elle est encore abondante dans son milieu d’origine.
Un bébé de deux ans mangeant des endives.
La fiche sur la tortue : Testudo ibera
Description de Testudo ibera
Nous donnons ici à la Testudo ibera un statut d’espèce étant donné que le taxon comprend plusieurs types de tortues de régions différentes et toutes classées comme des Ibera. La couleur de la dossière n’est pas le critère de sélection principal, sachant que l’on retrouve des Testudo ibera de couleur très foncée comme des spécimens plus claires de carapace, même si généralement elles ont des tons de couleur qui restent pratiquemeCette différence de teinte varie en fonction de leur zone de répartition géographique. C’est une tortue dont la principale caractéristique est une taille assez importante avoisinant les 32 cm même si des records de 38 cm ont été enregistrés pour un poids allant de 5 à 6 kg. Elle a un éperon sur chaque cuisse arrière et n’a pas de griffe au bout de la queue. Elle a une tête toute noire et c’est ainsi que l’on peut la différencier de sa cousine la Testudo graeca, qui sur la tête a une tâche jaune.
On remarque aussi que les écailles marginales postérieures sont évasées avec des expansions, de plus, elle a la première vertébrale plutôt de forme carrée.
Ici, deux teintes de dossières chez deux Testudo ibera.
Plastron foncé d’une femelle adulte.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre
On retrouve la Testudo ibera dans les ¾ de la Turquie, à l’ouest de la mer Noire (est de la Roumanie et de la Bulgarie), en Azerbaïdjan, en Géorgie de l’Est, ainsi qu’au sud de l’Israël et dans la moitié sud de la Macédoine.
Cette espèce affectionne surtout les plaines semi désertiques, les versants collinéens plus ou moins buissonneux ainsi que les zones cultivées.
Mode vie de Testudo ibera
‘‘En été, elle n’est active que dans la matinée entre 8 et 12 heures et la soirée entre 18 à 20 heures. Les tortuespassent la journée dans les herbes alors qu’elles se cachent dans les buissons, sous les feuilles en décomposition, dans les trous ou terriers durant les périodes très chaudes et la nuit.’’ (Manouria n°22).
Ces tortues estivent dès les périodes extrêmement chaudes vers mi août. Elles hibernent comme les Eurotestudo hermanni à la fin du mois d’octobre à mi novembre et la sortie d’hibernation s’effectue vers mi mars.
Les accouplements se font dès la sortie de l’hibernation jusqu’à la fin de l’automne, mais durant la période la plus chaude de l’été, les mâles sont beaucoup moins actifs. Les femelles pondent en moyenne 6 œufs par ponte et le nombre de pontes peut aller jusqu’à 3 dans la même année. La durée d’incubation est d’environ 80 à 90 jours.
Protection de cette espèce
Cette tortue est classée encore actuellement comme une sous espèce de Testudo graeca et elle est donc en Annexe 2 A de la Convention Internationale de Washington.
C’est une espèce qui a lourdement subit l’activité du commerce illégal, mais heureusement cette espèce est beaucoup moins touchée à l’heure actuelle par les prélèvements en milieu naturel.
Juvénile Testudo terrestris ibera.
La fiche sur la tortue :Testudo kleinmanni
Taxonomie
Jusqu’à 2001, le taxon Testudo kleinmanni était composé de deux tortues très semblable comprenant la Testudo werneri décrit par l’herpétologiste finlandais Perälä.
Jusqu’à 2001, le taxon Testudo kleinmanni était composé de deux tortues très semblable comprenant la Testudo werneri décrit par l’herpétologiste finlandais Perälä.
En considérant les récentes études moléculaires et morphologiques du genre Testudo, certains scientifiques ont proposé de renommer la Testudo kleinmanni en Chersus kleinmanni, afin de la différencier du genre Testudo.
Description de Testudo kleinmanni
La Testudo kleinmanni est la plus petite de toutes les tortues du genre Testudo (y comprisEurotestudo), tout en étant génétiquement très proche de la plus grande (Testudo marginata). Les femelles atteignent les 13 cm de long tandis que les mâles ne dépassent généralement pas les 9 cm de long.
Les principaux caractères distinctifs de la tortue égyptienne sont : sa carapace de couleur ocre dorée, ses écailles, qui sont contournées par un bord sombre parfois très épais et son plastron, qui est orné d’une ou deux tâches sombres en forme de triangles. La carapace est de forme ovale avec une dossière en dôme prononcée et un plastron très mobile au niveau de l’arrière lui permettant de creuser habilement. L’écaille supracaudale est très bombée chez les mâles alors que pour les femelles elle est plutôt droite.
Contrairement à sa cousine la Testudo graeca qui occupe les territoires voisins, la Testudo kleinmanni ne possède pas d’éperon sur les cuisses arrière.
Contrairement à sa cousine la Testudo graeca qui occupe les territoires voisins, la Testudo kleinmanni ne possède pas d’éperon sur les cuisses arrière.
Le dimorphisme sexuel est très prononcé chez cette espèce. Les mâles possèdent une longue queue assez grosse au niveau de la base tandis que les femelles ont une très courte queue. La largeur de l’ouverture cloacale au niveau de la base de la queue est assez importante pour les mâles.
Distribution et habitat de cette petite tortue
L’aire de répartition de la tortue égyptienne s’étend sur une bande de 110 km de large allant de la Libye à l’Egypte jusqu’au sud de l’Israël. Dans cette zone les précipitations sont très peu importantes et peuvent même nous faire douter de l’existence d’individus.
Dans son milieu naturel, on la retrouve presque exclusivement dans un biotope sablonneux. Elle occupait autrefois un territoire étendu sur 123.610 km le long de la côte méditerranéenne, actuellement réduit aux seuls 16.600 km, avec une réduction des individus estimée de 85%, de 55.600 il y a 30 ans à 7470 à l’heure actuelle (comprenant 5000 spécimens adultes). C’est en Libye que l’on recense le nombre le plus important de populations de cette espèce.
Climat dans la zone de répartition de Testudo kleinmanni (Libye et Egypte) :
Mois
|
T° nuit
|
T° jour
|
Précipitations mm
|
Janvier
|
13°C
|
24°C
|
0 mm
|
Février
|
14°C
|
25°C
|
2 mm
|
Mars
|
16°C
|
26°C
|
>3 mm
|
Avril
|
20°C
|
33°C
|
1 mm
|
Mai
|
24°C
|
35°C
|
0 mm
|
Juin
|
29°C
|
36°C
|
0 mm
|
Juillet
|
29°C
|
36°C
|
0 mm
|
Aout
|
30°C
|
37°C
|
0 mm
|
Septembre
|
28°C
|
35°C
|
0 mm
|
Octobre
|
24°C
|
31°C
|
0 mm
|
Novembre
|
20°C
|
26°C
|
0 mm
|
Décembre
|
15°C
|
24°C
|
0 mm
|
Durant les nuits on observe un taux élevé d’humidité provenant de la mer qui s’intensifie avec les basses températures des nuits.
Relevé de l’hygrométrie durant un mois de Juillet en Egypte :
Heures :
|
24:00
|
4:00
|
8:00
|
14:00
|
Hygrométrie :
|
95 %
|
78 %
|
63 %
|
38 %
|
Mode de vie de Testudo kleinmanni
Testudo kleinmanni est végétarienne. Son alimentation se compose d’herbes fraîches et sèches, de feuilles de petits arbustes, de fleurs mais aussi très rarement d’insectes et d’excréments. On peut caractériser son alimentation d’opportuniste.
Les tortues égyptiennes pour échapper à la chaleur diurne excessivement chaudes et aux basses températures des nuits du désert, se réfugient dans des terriers creusés par des petits mammifères où elles retrouvent un taux d’humidité élevé et des températures constantes.
Dès l’aube, les tortues se réveillent afin de profiter de la fraîcheur du début de journée. À la sortie des terriers, les tortues se désaltèrent avec le peu de rosée puis s’exposent brièvement au soleil. Cette exposition leur permet de capter les rayons UVB aptes à la synthèse de la vitamine D. Après une rapide recherche de nourriture, et avec la montée progressive des températures, les Testudo kleinmanni sont inactives durant les heures les plus chaudes de la journée. L’activité des individus reprend lors de la baisse des températures en fin de journée.
Dès l’aube, les tortues se réveillent afin de profiter de la fraîcheur du début de journée. À la sortie des terriers, les tortues se désaltèrent avec le peu de rosée puis s’exposent brièvement au soleil. Cette exposition leur permet de capter les rayons UVB aptes à la synthèse de la vitamine D. Après une rapide recherche de nourriture, et avec la montée progressive des températures, les Testudo kleinmanni sont inactives durant les heures les plus chaudes de la journée. L’activité des individus reprend lors de la baisse des températures en fin de journée.
Cette espèce ne fait pas de léthargie mais, a une activité estivale , lui permettant de survivre aux périodes de grande chaleur et aux pénuries d’eau de l’été. Durant cette même période, les terriers des rongeurs qu’elles occupent, les abritent de la chaleur et leur procure une température et une hygrométrie relativement stable. La fin de l’estivation arrive avec la descente des températures d’été et commence alors la période des accouplements à partir de septembre. La parade nuptiale est identique aux autres Testudo. Le mâle donne de violents coups de carapaces à la femelle pour lui montrer sa force ensuite il lui mords les membres antérieurs et postérieurs afin de l’immobiliser pour pouvoir enfin lui grimper dessus. Il émet pendant l’accouplement des cris appelés «coïte» facilement audible par l’homme.
La période des pontes est de début mai à fin juillet. Une femelle pond de 3 à 5 fois dans l’année pouvant pondre jusqu’à 12 œufs en totalité dans une année. Chaque ponte se compose de 1 à 4 œufs (en moyenne 2) et sont espacées de 25 à 40 jours. Les œufs sont enterrés dans des trous d’une dizaine de centimètres de profondeur. Le temps d’incubation en milieu naturel est de 3 mois environ.
Protection de cette tortue
La Testudo kleinmanni est inscrite dans la LISTE ROUGE de l’IUCN et elle est incluse dans la Convention de Washington, C.I.T.E.S. appendice I. Le prélèvement en nature est absolument interdit ainsi que la vente. La Testudo kleinmanni est une espèce entrain de disparaître et si les menaces actuelles restent inchangées, on peut prévoir son extinction d’ici 20 ans.
Les causes de cette disparition sont : l’élevage des ovins, l’altération de l’habitat, la capture pour la vente aux touristes, l’insertion dans les jardins privés égyptiens et l’exploration clandestine en Europe. Heureusement, contrairement à d’autres espèces menacées, elles ne sont pas capturées pour être consommées par les populations locales car vis-à-vis de leur religion, elle est un animal impur à la consommation.
La fiche sur la tortue léopard : Stigmochelys pardalis
Anciennement Geochelone pardalis, cette tortue se nomme aujourd’hui Stigmochelys pardalis.
Description de la Stigmochelys pardalis
Cette espèce est la deuxième tortue la plus grande d’Afrique (après la Centrochelys sulcata). Elle est très facilement identifiable grâce aux dessins en forme de peau de léopard qui sont situés sur sa dossière. Son plastron est généralement de couleur jaune crème. Elle ressemble beaucoup àCentrochelys sulcata au niveau morphologique, elle n’a pas de nucale, elle possède des éperons sur les cuisses arrières et ses membres ressemblent énormément à ceux de sa cousine. Elle atteint une taille adulte de 70 cm de long pour un poids allant de 20 à 40 kg.
On distinguait deux sous espèces mais actuellement une étude tente de démontrer les similitudes des deux pour les regrouper en une seule espèce (Stigmochelys pardalis pardalis et Stigmochelys pardalis babcocki). (Les différences entre ces deux (soit disant) "sous espèces" sont minimes : l’une vit essentiellement dans un biotope rocailleux et sa couleur est légèrement plus foncée que laStigmochelys pardalis pardalis).
Aire de répartition de la tortue léopard
La Stigmochelys pardalis est présente dans toute l’Afrique du sud jusqu’en Angola mais son aire de répartition est immense car il comprend aussi l’Afrique de l’est, c’est-à-dire la Somalie, le Soudan, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi. Cette espèce occupe un biotope très varié qui comprend des zones montagneuses allant jusqu’à 2000 mètres d’altitude, des zones de prairies dense et des zones arides (savane).
Mode de vie de cette tortue terrestre
La parade d’accouplement reste très violente chez cette espèce et le mâle peut infliger des blessures importantes. La femelle fait 4 à 5 pontes dans l’année et chacune d’elle est composée de 7 à 12 œufs. La période d’incubation est assez longue chez la tortue léopard et dure 130 à 200 jours. Son alimentation est essentiellement constituée de végétaux en tout genre (Champignons, plantes sauvages, fruits….) et exceptionnellement des charognes.
Protection de Stigmochelys pardalis
Cette tortue est en annexe 2 de la Convention internationale de Washington et les animaux d’origines sauvages sont interdits d’importation dans la CEE.
La fiche sur la tortue : Cistoclemmys flavomarginata (Gray, 1863)
Famille : Bataguridae
Genre : Cistoclemmys
Genre : Cistoclemmys
En 1863, John Edward Gray décrit pour la première fois cette tortue qu’il classe dans le genreCistoclemmys. George Boulenger l’inclut en 1889 dans le genre Cyclemys. En 1933, Malcolm Smithla reconnaît dans le genre Cuora. Plus récemment Samuel Mc Dowell (1964) puis Roger Bour (1980) et Ren Hirayama (1984) démontrent des différences au niveau morpho-anatomique avec le genreCuora et c’est la raison pour laquelle elle retrouve son nom d’origine Cistoclemmys flavomarginata.Aujourd’hui, l’accord ne s’est toujours pas fait sur son attribution générique, et les deux combinaisons, Cistoclemmys flavomarginata et Cuora flavomarginata, se rencontrent dans les publications actuelles. Ce désaccord reflète l’éternelle différente façon de juger et de classer des ‘splitters’ et des ‘lumpers’ (diviseurs et rassembleurs).
Aujourd’hui cette espèce comprend 3 sous espèces :
· Cistoclemmys flavomarginata flavomarginata
· Cistoclemmys flavomarginata evelynae
· Cistoclemmys flavomarginata sinensis
Description de Cistoclemmys flavomarginata
Elle est caractérisée par une couleur brun foncé de la dossière avec des bords jaunes et une bande de couleur variant du jaune au beige sur les écailles vertébrales. Son plastron est de couleur brun foncé à noir et est amovible ce qui lui permet de rentrer totalement ses membres dans sa carapace. Les membres antérieurs et postérieurs sont de couleur brun. Le haut de la tête est de couleur vert pâle marqué de chaque côté par une épaisse ligne jaune vif qui va de derrière l’œil à l’arrière de la tête . La couleur du bas de la tête, des cotés et du cou, varie entre le jaune, l’orange abricot et le rose. Cette espèce possède 5 griffes sur les pattes antérieures et 4 griffes sur les pattes postérieures. Sa taille est relativement petite et les spécimens mesurent en moyenne 17 à 19 cm. Les mâles se différencient des femelles par la largeur de la queue qui est bien plus large chez les mâles (en forme de triangle).
La carapace est jointe au plastron par des ligaments et non pas par le pont osseux comme pour la plupart des autres tortues.
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